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Mercato: qui est Carlos Soler, le milieu offensif de Valence courtisé par le PSG?

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Le PSG cherche à recruter Carlos Soler afin d’étoffer son secteur offensif en cette fin de mercato. Le milieu de terrain de 25 ans, né et formé à Valence, est aujourd’hui un élément fiable de l’équipe d’Espagne. Sans être spectaculaire, il se distingue par sa vista, sa qualité de passe et son volume de jeu.

Un enfant du pays. Un vrai. Depuis qu’il a appris à manier le cuir, Carlos Soler a toujours évolué dans sa ville natale, à l’est de l’Espagne. Après avoir débuté à Bonrepos i Mirambell, une petite commune au nord de Valence, il a intégré très tôt l’académie du grand club local. A l’âge de 7 ans. Et il lui est resté fidèle jusqu’à présent. Mais l’histoire d’amour touche peut-être à sa fin...

En ces dernières heures du mercato estival, le milieu de terrain est dans le viseur du PSG. Le club de la capitale cherche à renforcer son secteur offensif avec un élément capable de suppléer Neymar si besoin, voire d’entrer dans la rotation. Comme révélé par la Cadena COPE et confirmé par RMC Sport, le profil de Soler plait aux décideurs parisiens, qui ont entamé des discussions pour tenter de le recruter.

Triplé contre le Real Madrid

A 25 ans, le joueur d’1,80m est aujourd’hui une valeur sûre en Liga. Depuis ses débuts professionnels, il a disputé 225 matchs avec Valence, en inscrivant 36 buts et délivrant 31 passes décisives (toutes compétitions confondues). Avec notamment 11 apparitions en Ligue des champions (dont une face au Losc) et 3 réalisations (face à Manchester United et Chelsea notamment). Une expérience européenne à laquelle il faut ajouter 7 rencontres de Ligue Europa. En Espagne, Soler a marqué plusieurs fois contre le Barça et le Real Madrid. Il s’est même distingué en s’offrant un triplé contre les Merengue en novembre 2020 (4-1).

C’est Cesare Prandelli qui l’a lancé dans le grand bain lors d’un déplacement à la Real Sociedad en décembre 2016 (3-2). Avant qu’il marque dès le mois suivant le premier but de sa carrière à Villarreal (0-2). Installé comme ailier droit par Marcelino, sous les ordres duquel il a remporté son seul trophée, la Coupe du Roi 2019 (victoire 2-1 contre le Barça en finale), Carlos Soler a ensuite été recentré par Jose Bordalas. Il en a alors profité pour récupérer le n°10 du capitaine Dani Parejo, transféré à Villarreal.

Un milieu axial, fiable et créatif

Dans un rôle plus axial, l’Espagnol a pris une autre dimension grâce à sa vista, sa qualité de passe et son volume de jeu. Réputé pour sa créativité, Soler dispose d’un pied droit fiable et précis. Il alterne facilement le jeu court et long. En n’hésitant pas à décrocher, à percuter balle au pied ou même à dézonner si besoin. Capable d’évoluer comme meneur de jeu ou en tant que relayeur avancé, il n’est pas forcément spectaculaire sur le pré (malgré quelques gestes techniques appréciables). En revanche, il est plutôt efficace, même s’il a parfois un peu de déchet dans ses initiatives. Tourné vers l’avant, le maestro du club du Turia n’hésite pas à prendre sa chance de loin ou à revenir prêter main forte à ses partenaires, si l’action le nécessite.

En couple avec Marta Marchena, une influenceuse mode de 28 ans, Carlos Soler a repoussé en début d’année une offre de prolongation, en raison d’un salaire jugé insuffisant. A un an de la fin de son contrat, il pourrait rapidement quitter Mestalla malgré son attachement à Valence, où il est l’un des éléments les plus appréciés. Cette situation pourrait d’ailleurs profiter au PSG. Alors que sa cote sur le marché est estimée à 50 millions d’euros par le site Transfermarkt, le club de la capitale pourrait le récupérer contre une somme nettement moins élevée, d’après la presse espagnole.

Luis Enrique compte sur lui

Après avoir remporté l’Euro Espoirs en 2019, aux côtés de Fabian Ruiz (qu’il pourrait retrouver au PSG), Dani Ceballos, Pol Lirola ou Dani Olmo, Soler a décroché la médaille d’argent aux Jeux olympiques de Tokyo l’an passé. Au terme d'une finale perdue face au Brésil de Richarlison et Antony (2-1, ap). Depuis près d’un an, il fait désormais partie de l’effectif de la Roja. Et Luis Enrique le convoque à chaque rassemblement, en lui offrant un temps de jeu plutôt conséquent. Après avoir manqué le Mondial 2018 (il faisait partie des réservistes) et l’Euro 2021, le métronome de Valence s’est fait remarquer en marquant lors de ses deux premières sélections en septembre (en Suède et contre la Géorgie).

Titulaire lors de la dernière sortie de la Roja (face à la République Tchèque), il postule à une place pour la Coupe du monde 2022 (du 21 novembre au 18 décembre). Un transfert au PSG pourrait encore augmenter ses chances de voir le Qatar dans trois mois. A condition de répondre présent loin de son cocon familial. Ce sera l’un de ses gros défis s’il débarque dans la ville lumière, aux côtés de ses compatriotes Sergio Ramos, Pablo Sarabia, Juan Bernat et Sergio Rico. A près de 1.400km de Valence.

https://twitter.com/AlexJaquin Alexandre Jaquin Journaliste RMC Sport